Portail Enfants en justice, XIXe-XXe siècle

Grâce au travail des historien·nes Véronique Blanchard et Mathias Gardet¹, le champ d’études consacrées à l’histoire de la justice des mineurs ne cesse de s’enrichir et de se moderniser.

Historiquement, tout commence avec le centre d’exposition « Enfants en Justice », créé en 2001. Etabli à Savigny-sur-Orge, ce lieu est doté d’une mission pédagogique et historique et s’attache à retracer, auprès de publics très diversifiés, la prise en charge des jeunes par la justice, des « maisons de correction » du XIXe siècle aux foyers éducatifs des années 1980.

Depuis 2010, le lieu s’est doté du portail “Enfants en Justice” :

Le Portail « Enfants en Justice XIX^e-XX^e siècles » vise à promouvoir l’histoire de la Justice des mineurs sur le web en mettant à disposition des chercheurs et du grand public des outils documentaires et des corpus thématiques raisonnés. Cette présentation de l’histoire entend se faire selon les méthodes de pédagogie active, avec une animation interactive, qui s’appuie en permanence sur des ressources variées et référencées : images, archives écrites, coupures de presse, films, vidéos, dessins, objets…

https://enfantsenjustice.fr/?-portail-11-

De nombreux outils sont offerts au ou à la curieuse comme au ou à la scientifique : compilation de lois, monographies d’établissements, statistiques de la délinquance juvénile,… Les documents et illustrations, abondants et variés, constituent des corpus d’une richesse inouïe pour qui s’intéresse de près ou de loin à ces thématiques.

1. Voir par exemple Véronique Blanchard, Mathias Gardet, La parole est aux accusés. Histoires d’une jeunesse sous surveillance, 1950-1960, Textuel, 2020 ; Véronique Blanchard, Vagabondes, Voleuses, Vicieuses. Adolescentes sous contrôle de la Libération à la libération sexuelle, Éditions François Bourin, 2019 ; Véronique Blanchard, Mathias Gardet, Mauvaise graine : deux siècles d’histoire de la justice des enfants, Textuel, 2017 ; Véronique Blanchard, David Niget, Mauvaises filles : incorrigibles et rebelles, Textuel, 2016. [↩]